France/Décembre 30, 2020/Par Rédaction La Presse de la Manche/La Source: https://actu.fr/

Dans un contexte difficile, l’Education nationale va encore réduire les effectifs en 2021. En Normandie, 150 postes vont être supprimés.

« La casse continue ! » pour le Snes-Fsu. Le syndicat d’enseignants dénonce « une suppression de 1 883 postes dans le second degré à la rentrée 2021 ».

7 490

Depuis 2018, c’est « 7 490 emplois » qui ont disparu dans les collèges et lycées de France, selon le syndicat. « Comme chaque année, cette nouvelle détérioration des conditions de travail des personnels et des élèves est niée par le ministère de l’Éducation. »

Des annonces qui ne passent pas

En Normandie, cette annonce, faite lors d’un comité technique ministériel, va se traduire par le retrait de 150 emplois dans un contexte où les effectifs prévisionnels affichent une évolution de + 0,1 %. Face à ces suppressions de moyens, l’administration affiche une dotation horaire supplémentaire de 65 équivalents temps plein pour la région.

C’est de l’enfumage. En 2019, au niveau national, seulement un tiers des heures supplémentaires budgétées a été consommé. On en a tellement qu’on n’arrive plus à les absorber, faute de moyens humains.

Ce tour de passe-passe ou d’affichage pour masquer l’ampleur des réductions de postes ne passe pas. « La ventilation par département sera connue en janvier. À la rentrée 2020, la Manche a perdu trois emplois dans les collèges et 39 dans les lycées d’enseignement général. On s’attend à ce que les lycées soient encore impactés dans le contexte de la réforme. Ça risque de limiter les choix de spécialités », craint Pascal Roger.

Le syndicat d’enseignants appelle à la grève le 26 janvier prochain, « une date importante pour le service public d’éducation ». À cette occasion, il exprimera « son rejet d’une telle politique et son exigence d’une politique d’investissement dans l’école publique par la création d’emplois et la revalorisation des personnels »

La Source:

https://actu.fr/societe/education-150-emplois-vont-etre-supprimes-en-normandie_38313106.html